Davy revient avec un nouveau répertoire pour un album solo : Kwassa Kwassa.
Il propose un savant mélange d'une musique ensoleillée et de textes sensibles portés par une voix unique. Il parle de ce qui le touche : de la vie précaire à Madagascar sur "Terre Rouge" ( en créole), aux dérives d'internet avec "Réalité Virtuelle", en passant par "Petit Papa Noël" et "de la main à la pomme" qui dénoncent le travail des enfants, ou encore "Kwassa Kwassa" une version tristement moderne, car bien réelle, des boat-peopole.
" Mariage lo Diab" raconte un des mythes de la Réunion, quand la pluie et le soleil se retrouvent dans une même étreinte céleste. il rend un bel hommage à Alain Peters dans "La rue Principale" ainsi qu'aux coureurs de la diagonale des fous avec "je cours, je marche, je rêve".
Il fait aussi tourner "l'amour à la machine" d'Alain Souchon avec ses musiciens Réunionnais. On retrouve aussi le titre "Kan fé noir y tombe" dans une version épurée. "A perpétuité" hymne à la liberté vient fermer ce bel opus sur une note d'optimisme bien nécessaire à cette période troublée par la violence.